Du 08 au 20 juin 2025, le Développement Intégré des Chaînes de Valeurs Maïs, Soja, Volaille et Poisson et de Résilience (PIMSAR) a poursuivi le renforcement des capacités des comités de gestion des plaintes mis en place dans le cadre de la réalisation des magasins de stockage et des fermes pilotes avicoles. Cette fois, ce sont les communes de la région des Hauts-Bassins qui étaient concernées. La mission conduite par l’Expert en Sauvegarde sociale et genre, monsieur Siaka YAMEOGO a pu former les comités communaux et sectoriels.
Ce sont au total 9 comités communaux et 10 comités locaux dont les capacités ont été renforcées dans les communes de Houndé, Koumbia, Toussiana, Bama, Farakoba, Arrondissement 3 de Bobo, Orodara, Samorogouan, Banzon, N’Dorola. La session a porté sur le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du projet.
Les sessions se sont déroulées dans une dynamique participative, en présence active des autorités locales, telles que les Présidents de Délégation Spéciale (PDS), les Secrétaires généraux des mairies. Chaque session a débuté par une présentation du manuel du MGP, suivie de discussions approfondies autour des responsabilités des comités, du processus de transmission des plaintes et de la prise en compte des doléances spécifiques liées aux réalités locales. Un accent a été mis également sur les violences basées sur le genre (VBG) ainsi les Exploitations d’Abus Sexuels/Harcèlement Sexuel (EAS/HS).
Ainsi, on note que les échanges dans l’ensemble des communes ont tourné sur les outils de mise en œuvre du mécanisme, la gestion des conflits, la communication avec les entreprises, le transfert des plaintes, les cas de VBG ainsi que sur des préoccupations liées aux totems, aux pratiques des entreprises.
Parmi les leçons apprises, il convient de souligner la forte implication des autorités locales qui a favorisé une bonne appropriation du mécanisme et la nécessité d’adapter les contenus et modalités des formations au contexte socio-culturel, notamment à travers l’usage des langues locales et une prise en compte des dynamiques communautaires. Il faut également souligner le renforcement de la mobilisation des acteurs locaux, l’intérêt sur des questions transversales comme les VBG et la communication. Les sessions ont permis d’ouvrir la voie à un accompagnement plus soutenu pour une mise en œuvre participative et inclusive du projet.
Les différents comités ont suggéré le renforcement des capacités des membres sur des thématiques sensibles comme les Violences Basées sur le Genre (VBG).