DU 12 au 13 mai 2025, l’Expert social et genre du Projet de Développement Intégré des Chaînes de Valeur Maïs, Soja, Volaille et Poisson et de Résilience (PIMSAR) a poursuivi le renforcement des capacités des membres des comités de gestion des plaintes dans le Centre-Ouest. Il s’agissait des communes de Réo et de Koudougou. Ces sessions étaient également une occasion de mieux présenter les activités du PIMSAR à ces acteurs.
Les sessions de renforcement des capacités des membres des comités de gestion des plaintes dans le Centre-Ouest se sont poursuivies les 12 et 13 mai 2025, dans les communes de Koudougou, province du Boulkiemdé et de Réo, province du Sanguié. Ces sessions déroulées de manière participative ont permis aux membres d’approfondir leur connaissance sur le mécanisme de gestion des plaintes du PIMSAR.
L’Expert social et genre, monsieur YAMEOGO Siaka, a échangé avec les participants autour des concepts clés en lien avec la gestion des plaintes. Il s’agissait de la définition d’une plainte, d’une doléance, d’une réclamation, d’un grief, d’une personne défavorisée, d’une personne affectée par le projet, de la violence basée sur le genre (VBG), de l’exploitation d’abus sexuel (EAS/HS), etc. Selon le formateur, ces concepts doivent être maîtrisés pour une meilleure compréhension des éventuelles plaintes.
En outre, monsieur YAMEOGO Siaka a souligné la complexité de la nature de la plainte du fait qu’elle peut être liée à une demande d’information ou doléance, à la gestion environnementale ou sociale, aux travaux ou prestations et à la violation du code de bonne conduite. Pour le cas précis, il a été expliqué aux membres que la plainte n’est recevable que si elle est en lien avec l’investissement du PIMSAR. Le formateur a précisé également que toutes les plaintes n’ont pas la même nature.
Aussi, il s’est appesanti sur le cas spécifique des violences Basées sur le Genre (VGB). « La réception des plaintes liée à ce type de plainte commande la prudence et la confidentialité », a-t-il souligné. La réception de ces plaintes se fait, selon les dires de l’Expert social, par des points d’entrée sûrs et accessibles afin de créer un climat de sécurité.
Les échanges avec les participants ont porté sur l’existence d’un mécanisme de protection et de sensibilisation des personnes victimes de VBG, la prise en charge de la dépense liée à une plainte, les modalités du fonctionnement des comités. Ces échanges ont davantage apporté plus d’éclaircissement aux membres des deux comités. A l’issue des échanges, des simulations de réception et de résolution d’une plante ont été organisées.