DU 05 au 09 mai 2025, l’Expert en Sauvegarde sociale et genre de l’Unité de Gestion du Projet de Développement Intégré des Chaînes de Valeur Maïs, Soja, Volaille et Poisson et de Résilience (IMSAR), a procédé à un renforcement des capacités des membres des comités de gestion des plaintes des communes de Sily, de Léo, dans la province du Sissili, de Sapouy, de Bakata, dans la province du Ziro et de Sabou dans la province du Boulkiemdé, région du Centre Ouest. L’objectif était d’outiller les 35 membre de ces communes sur une gestion efficace des plaintes dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PIMSAR dans leur entité communale ou villageoise.
Ce sont au total 35 membres des cinq (05) comités confondus dont les capacités ont été renforcés sur le mécanisme de gestion des plaintes dans le cadre du Projet de Développement Intégré des Chaînes de Valeur Maïs, Soja, Volaille et Poisson et de Résilience (PIMSAR). Ces sessions présidées par les Préfets, Présidents des Délégations Spéciales (PDS), se sont déroulées de manière participative. La tâche revenait à monsieur YAMEOGO Siaka, Expert social et genre du projet, d’entretenir les participants. Plus qu’une formation, ces sessions étaient des échanges entre les acteurs et le projet.
Les participants, avec l’appui du formateur, se sont essayés à la définition d’une plainte, d’une doléance, d’une réclamation, d’un grief, d’une personne défavorisée, d’une personne affectée par le projet, de la violence basée sur le genre, de l’exploitation d’abus sexuel, etc. Ce sont autant de concepts clés que renferment le mécanisme de gestion des plaintes. Selon le formateur, ces concepts doivent être maîtrisés afin de mieux gérer les éventuelles plaintes.
Pour ce qui est des plaintes, monsieur YAMEOGO Siaka a précisé qu’il existe des plaintes liées à une demande d’information ou doléance, des plaintes ou réclamations liées à la gestion environnementale ou sociale du projet, des plaintes liées aux travaux ou prestations et des plaintes liées à la violation du code de bonne conduite. Pour le cas précis du projet, il a été expliqué aux membres que la plainte n’est recevable que si elle est en lien avec l’investissement. Le formateur a précisé également que toutes les plaintes n’ont pas la même nature. Il existe des plaintes sensibles et non sensibles et le traitement diffère en fonction de leur nature.
Aussi, le formateur s’est appesanti sur les cas spécifique d’Exploitations d’Abus Sexuels-Harcèlement Sexuel et sur les violences Basées sur le Genre (EAS-HS/VGB). La réception des plaintes liée à ce cas commande la prudence et la confidentialité. Elle se fait, selon les dires de l’Expert sociale, par des points d’entrée sûrs et accessibles afin de créer un climat de sécurité.
Pour mieux maîtriser les outils pour la réception et la résolution des plaintes, le formateur a procédé à des séances de simulation de réception d’une plainte. Ces séances ont permis aux membres de mieux comprendre la fiche de réception et de résolution des plaintes.
Les échanges avec les participants ont tourné autour du transfert d’une plaine à une autre instance et de la possibilité de s’auto-saisir d’une plainte. Ils ont tous souhaité de voir un approfondissement de leur capacité sur les VBG.
A l’issue de ces séances de formation, les membres des différents comités se sont dit aptes à recevoir et enregistrer une plainte conformément aux canevas du projet.